Vous avez des problèmes de poids et n’arrivez pas à perdre les kilos qui vous gênent ? Vous avez essayé tous les régimes possibles et ne savez plus quoi faire. Et si c’était la thyroïde ?
Cette glande endocrine peut être à l’origine de vos problèmes de poids. Je vous propose de vous expliquer qu’est-ce que la thyroïde exactement et ce que l’on met derrière les termes hypothyroïdie et hyperthyroïdie. Nous verrons dans un deuxième temps comment stimuler sa thyroïde sans excès ni danger.
Qu’est-ce que la thyroïde ?
La thyroïde une glande endocrine majeure
La thyroïde est une petite glande en forme de papillon, de la taille d’un pouce, formée de deux lobes. On la trouve sur la trachée, au milieu de la gorge.
Elle remplit plusieurs fonctions, parmi lesquelles :
- une action sur l’homéostasie (c’est-à-dire l’équilibre de l’organisme) : elle accélère ou ralentit le métabolisme, entraînant une baisse ou une hausse de la chaleur ;
- elle permet de réguler le métabolisme de base, c’est-à-dire la quant d’énergie dont notre organisme a besoin pour un fonctionnement optimal. La thyroïde stimule ou diminue ce métabolisme par la fabrication d’hormones thyroïdiennes, la T3 et la T4 ;
- elle influe directement sur les glandes sudoripares, le rythme cardiaque, le système nerveux et le tonus ;
- elle est également en lien avec le développement des organes sexuels
200 millions de personnes dans le monde souffrent de problèmes de thyroïde. En cas de dysfonctionnement de cette glande majeure, un naturopathe va avoir une approche globale, holistique, pour comprendre tout ce qui se joue, au niveau physique, psycho-émotionnel et énergétique. La thyroïde est liée au 5ème chakra.
Les troubles de la thyroïde sont liés à la communication, représentent des choses qu’on n’arrive pas à exprimer. On va alors faire en sorte de faire ressortir ces éléments.
L’hypothyroïdie
L’hypothyroïdie se caractérise par une baisse de l’activité thyroïdienne et une production réduite d’hormones. L’organisme est au ralenti et s’encrasse. Cela peut s’expliquer par une carence en iode alimentaire, une thyroïdite de Hashimoto ou post-partum. Certains traitements peuvent aussi être à l’origine d’une hypothyroïdie (à l’iode radioactif notamment).
Les symptômes de l’hypothyroïdie sont les suivants :
- une fatigabilité importante et un manque d’énergie ;
- un sommeil prolongé ;
- une frilosité excessive ;
- un faible appétit et une prise de poids ;
- un ralentissement du rythme cardiaque ;
- une irritabilité ;
- un état dépressif dans certains cas ;
- de la constipation ;
- des douleurs articulaires, des raideurs musculaires et des crampes ;
- une peau sèche ;
- pâleur ;
- des maux de tête ;
- un visage bouffi ;
- des vertiges ;
- les cheveux secs, qui tombent ;
- des ongles cassants ;
- les mains et pieds glacés ;
- des troubles des menstruations ;
- un taux élevé de cholestérol sanguin (à cause du ralentissement du métabolisme) ;
- etc.
L’hyperthyroïdie
L’hyperthyroïdie désigne une suractivité de la glande thyroïde. Une quantité anormalement élevée d’hormones thyroïdiennes sont produites en raison d’un dysfonctionnement de l’hypophyse ou d’une pathologie de la thyroïde (comme un nodule). C’est un peu comme si le moteur de votre voiture s’emballait, épuisant toutes les réserves d’essence. Il faut noter que les femmes sont plus touchées que les hommes.
Les symptômes de l’hyperthyroïdie sont les suivants :
- le pouls s’accélère ;
- un goitre se forme au niveau du cou, en raison du gonflement de la thyroïde ;
- les femmes peuvent observer un arrêt des menstruations ;
- un appétit augmenté en lien avec une perte de poids ;
- la température corporelle est plus élevée ;
- une sensation de nervosité en raison d’une hyperactivité nerveuse ;
- des troubles du sommeil ;
- des palpitations possibles ou des battements du cœur très forts ;
- un transit accéléré ;
- etc.
La thyroïde et les problèmes de poids
Vous n’arrivez pas à perdre les kilos dont vous aimeriez vous délester ? Et si vous étiez en hypothyroïdie ? Nous avons toutes une amie que nous détestons secrètement… celle qui mange comme quatre sans prendre un gramme, alors que nous, rien qu’à regarder le plat, nous avons déjà pris 500 grammes ! La réponse à cette injustice tient en un seul mot : métabolisme.
Il s’agit de la chaudière intérieure, la quantité d’énergie utilisée par nos cellules pour agir. Outre certains paramètres de naissance qui définissent notre métabolisme basal, le thermostat de cette chaudière est réglé par la thyroïde. Ainsi, plus la thyroïde est active, plus le métabolisme est élevé, et plus on brûle de calories pour faire fonctionner nos cellules.
Un constat général se profile aujourd’hui de plus en plus : malgré des bilans biologiques à priori normaux, de nombreuses personnes et principalement des femmes sont en hypothyroïdie fonctionnelle, c’est-à-dire que la thyroïde fonctionne au ralenti.
Les causes de l’hypothyroïdie fonctionnelle sont nombreuses :
- carences micronutritionnelles en iode, en sélénium, en protéines ;
- anémie (manque de fer, très fréquent chez les femmes) ;
- inflammation intestinale ;
- dérèglements hormonaux ;
- faiblesse hépatique ;
- excès de fluor, etc.
Comment stimuler sa thyroïde sans excès ni danger ?
L’alimentation va avoir un impact sur la thyroïde. En effet, certaines substances sont dites « goitrogènes », c’est-à-dire qu’elles empêchent la fixation de l’iode nécessaire au bon fonctionnement de la glande thyroïde. Je vous conseille de réduire la consommation :
- des crucifères (toute la famille des choux, brocoli et leurs cousins brassicacés) ;
- des produits à base de soja non fermentés (lait, yaourt, farine de soja) ;
- des cacahuètes, du manioc, de la patate douce, des navets et des radis.
À l’inverse, je vous recommande vivement de favoriser les aliments riches en iode, comme les produits de la mer, poissons, huîtres, algues marines. L’algue Fucus Vesiculosus peut être prise en teinture mère ou en extrait fluide afin de doper légèrement la glande. Sur conseil d’un professionnel, une supplémentation en L-Tyrosine peut être envisagée afin d’augmenter l’apport en acides aminés pour synthétiser l’hormone thyroïdienne.
Enfin, un soutien hépatique est aussi nécessaire afin d’augmenter sa capacité de détoxification et permettre la relance du métabolisme basal. Car au-delà des résultats sur la silhouette, c’est un vrai regain d’énergie que l’on va ressentir !
Vous avez maintenant quelques clés de compréhension pour mieux appréhender l’impact de la thyroïde sur vos problèmes de poids. Cela vous donnera quelques pistes et peut-être une manière de relâcher la pression avec la balance.
Ceci étant, je vous recommande vivement de vous faire accompagner par un professionnel de santé, les mécanismes hormonaux sont délicats et ne s’improvisent pas seule chez soi…